Les préceptes d’Oswald ont été édictés par les survivants, après l’effondrement de la Société Moderne et ils sont à l’origine du mode de vie Nomade.

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Ils constituent un ensemble de règles à respecter pour protéger l'humanité de son extinction et ne plus jamais fâcher Gaïa la mère et Cosmos le père.

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Dans cette croyance, l'Homme n'est plus au centre, mais partie d'un tout.

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Les préceptes sont les suivants :

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1. Tout ce qui vit a valeur égale : la nature est seule maitresse sur Terre. C’est elle qui décide du début et de la fin de chaque chose qu’elle a créé. Ainsi, tu ne dois chasser que si ta vie en dépend. Car toute vie sur Terre a la même valeur.

2. Tout ce qui est vivant est sauvage : la nature n'appartient qu'à elle-même. La sédentarité est proscrite car elle va à l’encontre de l'essence du vivant et qu’elle est à l’origine d’une hiérarchisation entre les espèces. D’abord par la culture de la Terre, ensuite par l’élevage des animaux. La coupe de l'arbre vivant pour faire du feu ou du papier est également interdite.

3. Tout ce qui né est tel qu’il est : la coquetterie n'est que vanité qui détruit l'âme et le corps. Ainsi, pour te couvrir, tu ne créeras rien de plus que ce dont tu as besoin pour te protéger du froid ou de la chaleur.

4. Tout ce que tu prends à la nature, tu le lui dois : Les excès sont mortifères.Tu ne dois pas manger plus que ce que la Terre peut t’offrir et cela au péril de ta vie. C’est pourquoi tu laisseras toujours quelque chose derrière toi lors des récoltes ou de la chasse.

5. Tout ce que tu es ne fait qu’un avec Gaïa et le Cosmos : chaque jour tu méditeras pour te rappeler que tu vis avec la terre et l'univers. Pour te rappeler que tu ne fais qu’un avec les arbres, les plantes, la terre, le vent, l’eau, le feu, les oiseaux, les insectes, les animaux et les astres. Partout où tu passeras, tu ne laisseras pas de traces, partout où tu seras tu n’élèveras pas ta voix au-dessus du chant de la nature. Tout n'est qu'énergie et c'est en elle que tu puises ta force.

 

Celui qui refuse d'embrasser ces préceptes se condamne et condamne ses semblables. Comme les Hommes d'autrefois, rendus sourds aux complaintes de la nature, et châtiés pour leur folie.